En 1992, avec un réflex Pentax P30 argentique, je commençai mon expérience de photographe amateur. Parallèlement, j’appris le tirage de mes clichés en labo dans la salle de bain familiale, à l’aide d’un vénérable agrandisseur polonais, le Krokus, maltraitant les consommables Ilford jusqu’à obtenir satisfaction… Vint rapidement le boîtier soviétique Lubitel qui m’accompagna sur les pistes jubilatoires du format 6×6, en même temps que je chapeautais le club photo de mon lycée lédonien. Mais je ne pris vraiment pleine mesure des possibilités du 24×36 qu’avec mon Nikon F-601, porte d’entrée vers des optiques pointues. Depuis quatre ans, je travaille presque exclusivement en numérique avec un Sony Alpha et une gamme d’objectifs variée, majoritairement des Jupiter russes des années 50, fabuleux « cailloux » aux performances insoupçonnées…